Eglise Saint Aignan (V)
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L’écriture des pages concernant cet édifice arrive à son terme.
J’achève donc sa découverte par l’énumération de ses principaux joyaux .
Un vitrail remarquable
Il fut offert par une paroissienne, Madame Raymond.Il représente quelques éléments de la ville d’Orléans où Saint AIGNAN, en 451, repoussa Attila.
Composé de e 425 morceaux de verre de couleur, ce tableau lumineux laisse voir un bâton pastoral surmonté de la crosse du saint et un autre bâton surmonté d’une croix.
Le fleuve Garonne avec insertion de poissons apparAît en bas. Le ciel avec la présence de 3 fleurs de lys d’or garnit le haut du vitrail, tandis qu’à droite on peut voir des armoiries.(la documentation est de Pierre Serin)
Un autel original
Baigné dans une douce clarté, apparaît le nouvel autel.Il est constitué d’un rouleau à dépiquer le blé, pesant 8OO kg, servant de support à une meule de silex provenant du moulin de Faure, où Clodomir, le dernier meunier de l’Ourbise travailla.
C’est la famille Roch qui fit don en 1985 de la meule rainurée.
La présence d’une plaque de tombe
Elle est placée juste devant l’autel et elle est recouverte d’un grand tapis.C’est la tombe d’un curé ayant exercé dans la paroisse de Lagruère. la plaque porte les inscriptions suivantes :<< ici repose C.L.BEL curé de Lagruère 1850.1907.1915 PPL, j’ai cru, je vois>>
Les chapelles
Il existe deux chapelles, une dédiée à la Sainte Vierge, à gauche de la nef et l’autre dédiée à Saint Joseph, à droite de la nef .
Ici la pierre sacrée repose sur un banc de sable et les reliques du saint sont marquées du sceau en cire de l’évêché.
La chapelle Sainte Margueritte :
Dans les fonds Durengues il est aussi fait mention de la chapelle Sainte Margueritte. Celle-ci était accolée à la façade sud de l’édifice.
on peut deviner sur le mur extérieur du bâtiment , à droite du porche d’entrée, les traces de l’emplacement de 2 piliers soutenant probablement une arcade. A l’intérieur de l’église on observe les mêmes repères et on remarque aussi un léger enfoncement du carrelage.A cet endroit devait se trouver l’accès de la dite chapelle où l’on y descendait par 2 ou 3 marches.
il faut savoir que l’église actuelle fut exhaussée avec la terre du cimetière qui fut enlevée sur 33 cm.
Dans les échos religieux de 1929, on peut lire qu’en 1690, l’église de La Gruère (noter l’orthographe du mot) n’était ni lambrissée, ni vitrée, ni carrelée et que l’on dut avoir recours aux paroissiens pour entreprendre des travaux.
La sacristie
La sacristie a été reconstruite en 1826. dans cette salle se trouve la pierre sacrée présumée appartenir à l’église de Saint juin annexe de Lagruère. Les 5 croix qui représentent les 5 plaies du christ sont intactes.Mais cette pierre comme les autres présentes dans les chapelles et l’autel , ne contient pas les reliques du saint.
Autre mobilier
Signalons une statue en plâtre de Saint Antoine de Padoue signée par son auteur (Lance), celles de Sainte Thérèse possédant le sceau du sculpteur, de Sainte Jeanne D’Arc, de Saint joseph et de la Vierge Marie.
Dans le baptistère, au fond de l’église, est rangée la sainte table et les fonds baptismaux sont supportés par une colonne en tuf fragilisée par le temps mais consolidée par un cerclage réalisé par Monsieur Bataille forgeron au Mas D’Agenais.
Deux bénitiers attirent l’attention. Celui de l’église Saint Aignan situé à droite de la porte d’entrée , posé sur un rouleau agraire et celui de l’église de Saint juin monté sur une colonne de marbre veiné de rouge et de vert.
Arrêtons -nous un instant au presbytère actuel ,propriété de la commune. Il fut construit en 1837, après la vente de l’ancien qui était autrefois fort modeste et séparé de l’église par un jardin dont une grande partie a permis l’extension du cimetière.
Dans ce presbytère ancien fut trouvé la colonne de marbre vert mais aussi un fragment de colonne de marbre blanc déposé sur la terrasse du bâtiment actuel et qu’il faudrait protéger d’un vol éventuel.